Ouvrez la porte de votre bureau à Aude Baguet, et vous pourrez avoir des surprises. Et oui, cet objet qui dort dans un coin sur l'étagère depuis toujours est peut-être une œuvre d'art, même si vous ne le voyez pas comme ça...
Aude Baguet travaille au Service de l'action culturelle de l'Université de Strasbourg. Elle a été chargée d'une mission bien spécifique : faire l'inventaire des œuvres d'art présentes sur les différents campus. « C'est une vaste tâche impulsée par Mathieu Schneider, directeur du Service de l'action culturelle. Elle fait suite à une première campagne de repérage des œuvres d'art, menée en 2010 par des étudiants en master d'arts plastiques sous la responsabilité de Germain Roesz, professeur à l'UFR des arts », explique Aude Baguet.
Très concrètement, sa mission consiste à visiter les 164 bâtiments universitaires répartis sur tous les campus, afin de repérer les œuvres, de les photographier (à titre documentaire puisqu'une campagne photographique sera menée par un professionnel plus tard), de prendre leurs mesures, et de recueillir les éventuelles anecdotes les concernant. « Beaucoup d'œuvres n'ont pas du tout de cartel, c'est-à-dire d'étiquette explicative donnant a minima le nom de l'artiste, le titre de l'œuvre, l'année de création et les matériaux. Il faudra donc faire un travail d'enquête et de recherche documentaire pour essayer de retrouver ces informations ».
Un enjeu d'image pour l'université
Au cours de leur histoire, les universités n'ont pas tenu de registre d'acquisition de leurs œuvres d'art. Aujourd'hui, la nouvelle Université de Strasbourg ne sait pas de quoi elle est propriétaire, ce qui est problématique. « L'idée, c'est de faire l'inventaire le plus précis possible, de retrouver l'origine des œuvres pour mettre en place une politique de restauration et de valorisation des œuvres d'art au travers d'une médiation culturelle, précise Aude Baguet. Installer des œuvres d'art, sur un campus universitaire, donc hors du contexte habituel du musée, permet à la fois de sensibiliser le personnel et les étudiants à l'art et aux problématiques humaines que ces artistes soulèvent, mais également d'offrir un cadre de travail convivial. Dans un premier temps, nous avons donc le projet de créer un site internet sur lequel on pourra trouver des photos des œuvres d'art et toutes les informations les concernant que nous aurons retrouvées ».
Aude travaille en collaboration avec le Jardin des sciences, qui s'occupe depuis longtemps du patrimoine scientifique et architectural. Ainsi, elle se concentrera plutôt sur les œuvres d'art moderne et contemporain, sans doute les moins bien recensées à ce jour. « D'autant que beaucoup de personnes ne les voient pas comme des œuvres d'art, justement... »
Alors, n'hésitez pas à lui ouvrir les portes des bâtiments universitaires, et si vous avez des informations concernant une œuvre, un doute concernant un objet, un tableau, une tapisserie dans votre environnement professionnel qui pourrait être une œuvre, contactez-la : a.baguet@unistra.fr.
C.L.
Comment pouvait-on créer des objets aussi divers que des perles, des bijoux, des portes-plumes à partir du lait ? Au début du vingtième siècle, la galalithe connaît un franc succès dans la fabrication d'objets du quotidien.
Plus récemment, la luminescence naturelle des matériaux a donné lieu à des recherches dans différents contextes : de l'art en passant par les nouvelles technologies. Le lapin fluo Alba d'Edouardo Kac est un lapin albinos auquel a été ajouté un gène de méduse produisant une protéine fluorescente. Une équipe de jeune scientifique de Cambridge espère quant à elle obtenir des arbres bio luminescents en leur transférant les propriétés phosphorescentes de certaines bactéries. Chimie et nature continue à se croiser avec les chroniques des étudiants du master Communication scientifique de l'Université de Strasbourg.
Regardez Ni vu ni connu, un magazine culturel de l'Université de Strasbourg sur la chaîne web UTV.
Pour clôturer sa saison 2010-2011, l'Orchestre universitaire de Strasbourg invite l'Orchestre universitaire de Brême (Allemagne) pour deux concerts en commun, le samedi 25 juin à 20h30 à l'Église Saint Paul et le dimanche 26 juin à 14h au Palais des Fêtes. Au cours de ces concerts, les deux formations étudiantes présenteront chacune une pièce, puis se rejoindront pour interpréter ensemble la dernière œuvre du programme.
L'Orchestre universitaire de Strasbourg ouvrira les concerts par la Pastorale d'été, de Honegger. Cette page, subtilement écrite et à l'orchestration légère, a été inspiré au compositeur par le paysage de son pays natal, la Suisse. Grâce à sa maîtrise des timbres et des tonalités, Honegger parvient à créer une atmosphère à la fois majestueuse et aérienne, qui offre au spectateur une impression d'espace paisible et indiscontinue.
Ce sera ensuite l'Orchestre universitaire de Brême qui interprétera le premier concerto pour violoncelle de Saint-Saëns. Cette œuvre légendaire, très mélodique, a marqué l'histoire de la musique par son originalité et sa virtuosité. De nombreux compositeurs louaient ce concerto, comme Rachmaninov et Chostakovitch, lequel confia à Rostropovitch qu'il s'agissait, selon lui, du « meilleur en termes d'équilibre, de longueur et de forme ».
Enfin, les deux orchestres interpréteront ensemble la symphonie n° 2 en ut mineur de Tchaïkovski. Évoquant des thèmes de la musique populaire d'Ukraine, qui était à l'époque surnommée « Petite Russie » et a transmis ce surnom à l'œuvre, cette dernière a été très appréciée dès sa création. Elle peint des ambiances très contrastées et, malgré une tonalité fondamentale mineure, se conclut en majeur par un quatrième mouvement énergique et enlevé.
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Les étudiants de l'UE libre "Théâtre de sciences" on le plaisir de vous présenter "VISION(S)".
Les 9 et 11 juin 2011 à 20h30
au Collège doctoral européen
46 Boulevard de la victoire
(face à l'arrêt de tram "Observatoire")
Entrée libre
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Natacha Caland, expose actuellement ses travaux d'une vingtaine d'œuvres au Collège doctoral européen, 46 boulevard de la Victoire. L'exposition, composée de tableaux-sculptures est intitulée "Monochromes".
Les tableaux-sculptures de Natacha Caland sont issus d'une recherche sur les trames à partir d'éléments en bois en nombre aléatoire ou déterminé, généralement plusieurs centaines pour un tableau. Ses œuvres explorent les rythmes produits par la répétition des mêmes éléments à des échelles évolutives, principalement sur des grands formats carrés d'un mètre sur un mètre. Elles s'attachent aussi aux variations des ombres projetées en fonction des variations de la lumière sur les éléments et aux variations induites de la couleur par les modifications de la lumière.
Ses tableaux-sculptures au fort caractère géométrique sont exclusivement monochromes.
L'exposition a lieu jusqu'au 26 juin. Elle peut être visitée tous les jours y compris le week-end.
En savoir plus
Le Jardin des Sciences de l'Université de Strasbourg propose son prochain cycle de conférences au mois de mai et juin sur la thématique suivante : Énergies : Dans le cadre de l'Année internationale de la chimie.
Cette thématique sera abordée sous divers angles :
Les conférences de 45 minutes s'adressent à un large public et sont suivies d'un débat, une occasion idéale de discuter avec des chercheurs. Elles se déroulent les jeudis à 18 heures à l'amphithéâtre Fresnel de l'Institut de physique, au 3 rue de l'Université à Strasbourg.
L'entrée est libre et ouverte à tous.
Consulter le programme
Pour des informations complémentaires : http://science-ouverte.unistra.fr
La nouvelle saison culturelle du Jardin botanique débutera par deux jours de portes ouvertes "Rendez-vous aux jardins" les 4 et 5 juin. Cette saison se clôturera le 4 octobre 2011.
À l'horizon du Plan Campus et au vu de la politique patrimoniale de l'Université de Strasbourg qui englobe le Jardin botanique dans des projets de rénovation, l'équipe responsable du Jardin botanique a tenu à faire une rétrospective, sur près de quatre siècles de l'histoire du lieu. Patrimoine d'envergure nationale mais aussi cher au cœur des Strasbourgeois, il est proposé aux visiteurs de parcourir le Jardin botanique à travers le temps et l'espace pour cette nouvelle saison culturelle 2011. La saison se décline en expositions, parcours photographique, circuit historique, rencontres artistiques et pédagogiques et ce, tout au long du printemps et de été.
Lors de temps forts que sont notamment les Journées Portes ouvertes des 4 et 5 juin, associées cette année à la manifestation nationale des Rendez-vous aux jardins, le public est invité à porter un autre regard sur les richesses, parfois oubliées de ce patrimoine non seulement végétal et ô combien fragile.
Voir le communiqué de presse
Michael Köhlmeier est né en 1949. Il fait des études d'allemand et de sciences politiques, de mathématiques et de philosophie à Gießen et Francfort. Il écrit des romans, des nouvelles, des pièces radiophoniques et des chansons, et se fait connaître par ses récits basés sur des légendes antiques et régionales ou des histoires de la Bible. Il est notamment l'auteur de Der Peverl Toni und seine abenteuerliche Reise durch meinen Kopf (1982), Moderne Zeiten (1984) et de Spielplatz der Helden (1988).
Son roman Abendland (2007) connaît un grand succès aussi bien auprès de la critique que d'un grand public : Carl Jacob Candoris, mathématicien, dandy, citoyen du monde et grand fan de jazz, fait à quatre-vingt-quinze ans le récit de sa vie. Sebastian Lukasser, l'écrivain à qui il se confie, part de l'histoire de ces deux familles pour brosser un tableau du siècle écoulé. Un roman épique, émouvant, qui traite d'espoirs personnels et politiques, de l'art et de la vie, du génie et des atrocités d'une époque. Ce roman lui vaut d'être nommé pour le Deutscher Buchpreis, le prix littéraire le plus important en Allemagne.
Deux de ses romans - Ta chambre à moi (1997, Maurice Nadeau) et Idylle avec chien qui se noie (2008, Actes Sud) - ont été traduits en français.
Jeudi 23 juin 2011 à 18h
Salle Fustel de Coulanges
9 place de l'Université
Palais universitaire
Entrée libre
Voir l'affiche
Une rencontre-lecture bilingue à l'initiative d'une lectrice OeAD et d'un lecteur DAAD du Département d'Études allemandes de l'Université de Strasbourg avec le soutien du Consulat Général d'Autriche à Strasbourg, de la DRAC Alsace et du Service universitaire d'action culturelle de l'Université de Strasbourg.
Pour la plupart d'entre nous, les mathématiques se résument à de longs calculs laborieux, et pourtant, ce n'est pas toujours le cas. Véronique Bertrand*, le prouve en créant « Bulles au carré », un concours où se mêlent humour, mathématiques et bande dessinée.
Le concours est lancé depuis le 23 mars et propose à qui le veut de créer une BD humoristique sur les mathématiques ou les mathématiciens. Le concept est simple et les contraintes peu nombreuses : toute personne âgée de plus de 14 ans est invitée à proposer sa bande dessinée en format A4 à la revue électronique "Images des mathématiques" avant le 10 juin 2011. Un jury composé de mathématiciens, libraires et spécialistes en BD se réunira le 6 juillet pour élire ses trois BD préférées. Les internautes sont également invités à aller voter du 20 juin au 20 août pour faire leurs propres choix. Les gagnants de chaque vote seront récompensés par des bons d'achat dans une librairie strasbourgeoise. Leurs BD seront également publiées dans la revue en ligne "Images des mathématiques" et dans la revue papier "Tangente".
Pour pouvoir monter ce grand projet, Véronique Bertrand a demandé l'aide d'étudiants en master de communication scientifique de l'Université de Strasbourg (UdS). « Nous avions déjà demandé à des étudiants de mener un projet concret dans le cadre de leurs études en 1999 et cela s'était très bien passé. Cette fois encore, la collaboration a été très fructueuse. C'est une expérience concrète pour eux et une bonne aide pour nous », explique-t-elle. Ainsi, six étudiants ont travaillé pendant six semaines pour faire un plan de communication, créer un dossier de presse et proposer chacun une affiche pour le concours.
Véronique Bertrand précise : « Cette expérience est une façon ludique d'aborder les mathématiques car il suffit d'un peu d'imagination et de savoir faire en dessin pour participer au concours. Mais nous espérons ainsi amener le public à découvrir la revue "Images des mathématiques", qui propose des articles de mathématiques abordables pour tous les lecteurs, quel que soit leur niveau ».
Règlement du concours
Dossier de presse
Anaïs Caffet
*Véronique Bertrand est ingénieur CNRS, membre de l'Institut de recherche mathématique avancée de Strasbourg (IRMA, UMR 7501 de l'UdS et du CNRS)
L'Association internationale Sinoccygen est heureuse de présenter sa nouvelle série d'expositions regroupées sous le titre Oxymore. Elle réunira les œuvres d'un artiste chinois et d'un artiste européen.
Chaque mois sera consacré à la mise en parallèle de deux artistes dont les œuvres présenteront un thème commun. Deux points de vue seront ainsi mis en regard : chinois et européen, ce qui permettra de s'interroger sur les influences des Arts, les œuvres sont-elles différentes en fonction de notre culture, de notre vécu ?
L'exposition prévue pour ce mois de juin 2011 portera sur le thème L'invitation au voyage et réunira les œuvres de Benoît Trimborn et de Yi Sun.
Affiche de l'invitation au voyage
Dossier de presse
Plan d'accès
Exposition Oxymore
Centre Culturel Chine - Europe
Association internationale Sinoccygen
69 rue du Faubourg de Pierre
67000 Strasbourg
Jusqu'en décembre 2011
Ouverture les vendredis, samedis et dimanches de 14h à 20h.
Accueil des groupes scolaires ou en individuel tous les jours de la semaine sur rendez-vous
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Cycle documentaire - rencontres entre réalisateurs et chercheurs
Jusqu'au 14 juin 2011
À chaque séance du cycle Filmer la ville, des géographes, urbanistes, architectes sont conviés à commenter en public des documentaires ou autres démarches audiovisuelles qui concernent leurs activités. Ses programmations successives visent à revenir sur nos représentations de la ville, à présenter les études de fond qui la concernent, à débattre sur les évolutions de son cadre de vie et des politiques qu'elle suscite. Il s'agit de proposer, de séance en séance, une réflexion nourrie à la fois par les images, les analyses des intervenants et les débats au sein du public.
Entrée libre
Contact
Joël Danet
Vidéo Les Beaux Jours
31 rue Kageneck 67000 STRASBOURG
joeldanet4@hotmail.com.
Programme complet : www.videolesbeauxjours.org.
Cycle co-organisé par Vidéo Les Beaux Jours et le Laboratoire Image, ville, environnement (Université de Strasbourg / CNRS) avec le soutien de la Drac Alsace, de la Ville de Strasbourg, de la Région Alsace et du Service universitaire de l'action culturelle (Université de Strasbourg).
À quoi sert la lecture universitaire ? Peut-on apprendre à lire efficacement ? Est-ce que
les filles lisent plus que les garçons ? Comment lisent les personnes sourdes ?
C'est autour de ces questions sur la lecture, envisagée à la fois comme objet d'étude et activité
d'apprentissage, que l'équipe pédagogique de la Faculté de sciences de l'éducation de l'Université de Strasbourg se mobilise pour la deuxième année consécutive. Depuis 2009, Lire en question(s) propose d'accompagner les étudiants dans les arcanes de la lecture universitaire mais aussi de soumettre au regard critique de chercheurs quelques-unes des grandes questions que soulève la lecture.
En partenariat avec la Librairie Kléber, des ateliers méthodologiques pour les étudiants, des conférences et des conversations ouvertes à tous seront organisés pour le plaisir de Lire en question(s)...
Jusqu'au 21 juin 2011
Ateliers méthodologiques, conversations, conférences, consultez le programme complet sur le site de la Faculté de sciences de l'éducation ou téléchargez le flyer.
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 29 juin à midi pour une parution le 1er juillet.
Consultez les dates des prochains numéros.
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